Témoignage d’une journée de bénévolat dans la forêt

« Vos deux heures équivalent à nos six mois. »

Ainsi s’exprima un conseiller municipal, impressionné de voir que l’Église avait accompli en un temps record ce qui demande d’ordinaire une demi-année. Tellement concentrée sur la tâche, je n’ai pas vu le temps passer. À la fin, nous avions planté près de cent vingt jeunes pousses et transporté trois grands tas de copeaux de bois pour nourrir la forêt. Moi-même, j’avais peine à y croire.

Ce qui m’a le plus marquée, c’est le moment où, pelle en main, je recouvrais les racines des plants. Le paillage soigneusement disposé empêchait les mauvaises herbes de se répandre. Il protégeait aussi le sol contre l’érosion et conservait l’humidité, créant un environnement idéal pour la flore. J’ai trouvé beau de voir que ces simples morceaux de bois pouvaient transformer une terre sèche en un lieu plein de vie.

Cela m’a rappelé l’amour de Mère, que les frères et sœurs du monde entier transmettent à toute l’humanité à travers l’Évangile. Si cet amour, qui emplit l’univers tout entier, venait à embrasser notre planète, tant d’âmes s’épanouiraient… Alors, telles de jeunes germes, de nouvelles vies s’élèveraient et diffuseraient dans le monde le parfum de la vie.