Être différent signifie-t-il avoir tort ?

Non, car différence et erreur sont deux notions distinctes.
La différence implique simplement que deux choses ne sont pas identiques.
Par exemple, une pomme et une poire sont différentes, mais aucune des deux n’est erronée.

À l’inverse, être « dans l’erreur » signifie qu’un fait ou une idée est incorrect.

Souvent, on confond ces notions, assimilant la divergence d’opinion à une faute et affirmant que seule la sienne est juste. C’est ainsi que naissent malentendus et conflits.

L’Église de Dieu est « différente » des autres.

Fidèle aux Écritures, elle croit en Dieu le Père et Dieu la Mère.

Nous célébrons la Pâque de la nouvelle alliance et observons le sabbat du septième jour, le samedi, selon l’exemple de Jésus. Lors des prières et du culte, les femmes portent un voile, tandis que les hommes prient tête nue. Nous refusons la croix, que la Bible associe à une idole, et nous écartons Noël, une tradition païenne liée à la naissance du dieu soleil.

Par ces pratiques bibliques, l’Église de Dieu se distingue nettement des autres.

La Bible est le seul critère de jugement.

Pour les croyants, discerner le bien du mal ne dépend ni de la doctrine d’une dénomination ni de l’opinion d’un individu. Un dogme largement adopté n’est pas nécessairement conforme à la vérité.

La Bible demeure le seul critère de jugement, car la parole de Dieu qu’elle renferme est l’authenticité et le chemin vers la vie.

Aujourd’hui, de nombreuses personnes, attachées à la sainte parole et aspirant au ciel, découvrent la vérité du salut. Ainsi, nous espérons que tous se tourneront vers Dieu le Père et Dieu la Mère, qui guident l’humanité vers le salut et la vie éternelle, afin d’accueillir la certitude et de recevoir gratuitement l’eau de la vie.

Dieu la Mère

Beaucoup pensent qu’il n’existe qu’un seul Dieu, le Père. Cependant, la Bible témoigne à la fois de l’existence de « Notre Père qui es aux cieux » (Matthieu 6:9) et de notre Mère : « la Jérusalem d’en haut est libre, et c’est notre mère » (Galates 4:26). C’est pourquoi, d’après les Écritures, l’Église de Dieu croit en Dieu le Père et Dieu la Mère.

Dieu le Père

Nous adhérons fermement à la Trinité, principe central du christianisme : Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit forment une seule et même entité, bien que Dieu se manifeste sous différents noms à chaque époque. Le Père, Jéhovah de l’Ancien Testament, est apparu sous la forme du Fils au temps du Nouveau Testament, prenant le nom de Jésus. À notre époque, en tant que Saint-Esprit, le Christ est revenu une seconde fois conformément aux prophéties bibliques, sous le nom d’Ahnsahnghong.

La famille céleste et la famille terrestre

Les termes « père » et « mère » s’appliquent à la famille. La Bible enseigne l’existence de Dieu notre Père spirituel (Matthieu 6:9) et de Dieu notre Mère spirituelle (Galates 4:26), affirmant que nous sommes leurs enfants (2 Corinthiens 6:17-18). De même que vous avez un foyer d’amour sur terre, vous avez également une famille spirituelle au ciel, une communauté d’amour éternel. Tout comme les membres de la famille terrestre sont liés par le sang, ceux de la famille céleste le sont par le sang de l’alliance de la Pâque.

Dieu venu en chair

Le christianisme repose sur la croyance que Dieu est venu en chair pour sauver l’humanité. Tout-puissant et omniscient, Dieu a le pouvoir de se manifester sous toute forme, y compris celle d’un homme. Jésus, né il y a 2 000 ans, est, selon la Bible, Dieu lui-même, la Parole incarnée venue habiter parmi nous : « Au commencement était la Parole », « la Parole était Dieu » et « la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous. » Le même livre prophétise également que « le Christ [...] apparaîtra une seconde fois, sans péché, à ceux qui l’attendent pour leur salut » (Hébreux 9:28). Puisque le Christ existe toujours en Esprit, sa « seconde venue » désigne sa réapparition en tant qu’humain, comme lors de sa première venue.

La Pâque

La Pâque est la vérité de vie que Dieu a instituée pour offrir la vie éternelle à l’humanité. Son nom signifie « les fléaux passent au-dessus ». Selon la Bible, cette fête doit être célébrée au crépuscule du quatorzième jour du premier mois du calendrier sacré, soit en mars ou en avril selon le calendrier solaire. Il y a 2 000 ans, en ce jour de la Pâque, Jésus-Christ offrit le pain et le vin, symboles de son corps et de son sang, pour nous sauver du péché et de la mort, en disant : « Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang. » En sanctifiant la Pâque, suivant l’exemple de Jésus, nous recevons la chair et le sang de Dieu et devenons ses enfants.

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Le sabbat

Bien que la plupart des églises observent le culte le dimanche, la Bible désigne le sabbat du septième jour comme un jour saint pour adorer Dieu. Ce jour, béni et saint, commémore le repos du Créateur après les six jours de la création et constitue un commandement pour son peuple. Des faits historiques confirment que, selon le système actuel, le sabbat correspond au samedi.

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Les sept fêtes des trois temps

Les fêtes de Dieu incluent le sabbat hebdomadaire, ainsi que les sept assemblées annuelles réparties en trois périodes : la Pâque, la fête des pains sans levain, le jour de la résurrection, la Pentecôte, la fête des trompettes, le jour des expiations et la fête des tabernacles. Toutes ces solennités font partie de la nouvelle alliance enseignée par Jésus et célébrée durant ses trois années de ministère. Chacune de ses célébrations renferme les bénédictions divines : la vie éternelle, le pardon des péchés, la résurrection, le Saint-Esprit, et bien d’autres encore.

Le baptême

Le baptême est une cérémonie de renaissance, où le corps du péché est enseveli dans l’eau. ​Selon la Bible, il constitue le signe de l’alliance avec Dieu et du salut. Il marque le premier pas vers une vie de foi, et ceux qui franchissent cette étape deviennent citoyens du ciel, véritables enfants de Dieu. Aujourd’hui, le baptême est valable uniquement lorsqu’il est donné au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, comme l’a enseigné le Christ : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. »

Le voile

Selon la règle du culte au sein de l’Église de Dieu, telle qu’enregistrée dans la Bible, les hommes ne couvrent pas leur tête, tandis que les femmes portent un voile lors de la prière ou du culte. D’après 1 Corinthiens 11, cette pratique suit l’exemple du Christ. Elle a été instaurée pour maintenir l’ordre dans l’Église et reflète la providence divine dans la création.

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La croix, une idole

Bien que la croix soit souvent perçue comme un symbole chrétien, l’Église de Dieu s’en distancie. L’Église primitive, fondée par Jésus et suivie par les apôtres, n’a jamais fait de ce signe un élément de foi dans sa doctrine, ni ne l’a jamais utilisé. Ériger une telle image et lui attribuer un sens sacré va à l’encontre du deuxième commandement : « Tu ne te feras point d’image taillée. » Utilisée dans de nombreuses religions anciennes et comme instrument d’exécution à l’époque de Jésus, ​elle n’a été intégrée dans le christianisme que plus tard, lors de la laïcisation de la foi. L’Église de Dieu rejette ainsi cette forme d’idolâtrie, se concentre sur le Christ et sur le sens profond de son précieux sang versé lors de la crucifixion.

Noël, l’anniversaire du dieu soleil

Le 25 décembre est célébré comme l’anniversaire de Jésus, avec une ambiance festive qui traverse les cultures, tant à l’Orient qu’à l’Occident. Cependant, selon l’histoire ecclésiastique, cette date correspond en réalité à la naissance du dieu solaire romain. Au fil du temps, elle a été associée à Jésus avec la sécularisation du christianisme. L’Église de Dieu ne célèbre pas Noël, car cette fête n’a aucun lien avec le Christ.